Décès Olivier Philippe Fils De Gérard Philipe Photos – Quand on va au théâtre, on espère être surpris par la révélation de quelqu’un qui est « plus nous que nous et pourtant inconnu ». Et c’est cet étranger qui repousse constamment ses limites personnelles, déchirant la transparence de la coquille qui nous protège du reste du monde.
Ce schisme originel entre le sujet et le monde, entre le monde et nous-mêmes, peut être comblé par le théâtre s’il reste « tout aussi éloigné de la facilité, de la démagogie et de l’imposture intellectuelle ». Terzieff, L.Le piège consiste à croire que vous êtes inchangé malgré l’évolution de votre situation, puis à utiliser vos expériences passées pour justifier votre assurance actuelle.
Toute contemplation du passage du temps pourrait induire une sorte de panique existentielle chez une personne créative. Puisque « le présent est l’histoire qui se répète, l’avenir est l’histoire qui n’a pas tenu ses promesses », « le rêve éveillé n’est jamais le rêve réalisé, et les rêves de la nuit ne rencontrent jamais ceux du jour », peut-on dire sans se tromper. que “les rêves de la nuit ne rejoignent jamais ceux du jour”.
dépasser son observation du monde et le rendre visionnaire de son image de l’humanité”. Mme L. TerzieffLes mots qui n’auraient pas pu être prononcés avant ou sans elle. T. Terzieff, L.Tous les vrais poètes sont à la recherche de quelque chose d’innommé.
Le problème de l’intelligibilité persiste faut dépasser le domaine de la représentation. Rafraîchir la pensée en créant une nouvelle esthétique » régisseur et metteur en scène de théâtre Laurent Terzieff (Laurent Didier Alex Terzieff) est né le 27 juin 1935 à 2 heures du matin à Toulouse Haute-Garonne.
Il s’est éteint le vendredi 2 juillet à 22h30 à l’hôpital de la Salpêtrière (voir ci-dessous quelques réponses artistiques et politiques à l’annonce de son décès). Ses obsèques ont été signalées, mercredi 7 juillet 2011, dans l’église Saint-Germain-des-Prés -sa paroisse, il habitait rue du Dragon- à 10h30.
Sa famille d’artistes russes – sa mère était sculpteur et son père peintre – a déménagé en France pendant la guerre. En 1949, alors âgé d’un peu moins de 15 ans, il voit la mise en scène de Roger Blin de La Sonate des spectres de Strindberg au Théâtre de la Gaîté Montparnasse et s’en inspire pour poursuivre une carrière dans la comédie. En 1953, Jean-Marie Serreau le fait découvrir au monde dans la pièce acclamée d’Arthur Adamov, “Tous contre tous”, créée au Théâtre de Babylone.
Ionesco, Brecht, Beckett, Chisgal, Adamov et Brecht m’ont tous laissé envoûté. Pour ne citer que quelques-uns de ses collaborateurs théâtraux, il a travaillé avec Michel Vitold, Marcel Cuvelier, Roger Blin, Peter Brook, Jorge Lavelli, Roger Planchon, Yves Gasc et Michel Fagadau. Terzieff ne tarde pas du tout à tourner cf. filmographie ci-dessous.
Il avait déjà une vingtaine de pièces à son actif lorsque Marcel Carné le repère dans sa fiction télévisée L’Affaire Weidmann et lui offre l’un des rôles principaux des Tricheurs. Marcel Carne, Claude Chabrol, Pier Paolo Pasolini, Mauro Bolognini, Buuel, Claude Autant-Lara, Henri-Georges Clouzot, Claude Berri, Pierre Boutron ne sont que quelques-uns des réalisateurs avec lesquels il a collaboré.
À partir des années 1980, il apparaît rarement au cinéma et se concentre plutôt sur le théâtre et la poésie avec la compagnie qui porte son nom. Il fonde la compagnie en 1961 aux côtés de sa partenaire et compagne de longue date Pascale de Boysson ; ils l’ont tragiquement emportée par un cancer en 2002.
Une compagnie a d’abord été accueillie au Lucernaire, puis au Rond Point, au Théâtre Treize, à La Bruyère, à l’Atelier, en Belgique et enfin à Lyon. D’octobre 1968 à novembre 1969, Laurent Terzieff réside dans le Vieux Colombier menacé. La Montagne Murray Shisgal, James Saunders, Andreieff.
Depuis les années 1950, Laurent Terzieff incarne une idée unique et cohérente : l’être humain est un projet de liberté. Cet intérêt pour la philosophie et la poésie était évident même dans sa jeunesse. Parce qu’il avait une vision si élevée du pouvoir des mots, il a voulu être acteur de théâtre et poète quand il a grandi.
Des auteurs tels que Claudel, Schisgal, Albee, Saunders, Mrozek, Milosz, Rilke, Pirandello, Harwood et bien d’autres sont présentés au lecteur.- “Hommage des Acteurs” en 2003 au dîner de clôture des Quatrièmes Rencontres Européennes des Artistes au Grand Casino de Cabourg. A cette occasion, il a prononcé le discours suivant.
« Avant tout, je tiens à vous dire à quel point je suis honoré de faire partie des sommités qui composent le jury présidé par Brigitte Fossey ; et d’être assis aux côtés de Suzanne Durrenberger, que titan de l’industrie qui a tant donné à l’industrie cinématographique et aux nombreux cinéastes qui lui doivent tant ; et aux côtés de Pierre Tchernia, cet explosif donateur de cadeaux en tous genres.
dont la mémoire Si ce prix est destiné olitaires, d’essayer de donner le reflet, sinon un sens, au récit des vies d’hommes, plein de bruit et de fureur mais aussi plein d’amour et de haine, de souffrance et de joies”, alors il faut l’accepter en sachant qu'”il n’y a rien qui ne puisse être amplifié par les paroles du poète”.
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